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Questionnement ?

Questionnement ?
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27 avril 2006

NATIONALISME...et...NATIONALISME

Le Parti de l'Îstiqlal a commémoré dernièrement le 20ième anniversaire de la mort de Allal El Fassi, (1) dans un fervent recueillement, empreint de sobriété et d'émotion. C'était certes, comme à l'habitude, une nouvelle occasion pour renouveler l'attachement du Parti à son fondateur, et proclamer fidélité et loyalisme à ses idéaux et à ses principes. Mais cette fois-ci, il semble qu'on ait voulu sortir des sentiers battus; et tout en célébrant les vertus du défunt afin d'en tirer les leçons pour le Présent et pour le Futur, le thème proposé à la réflexion: "Nationalisme: un choix continu", un sujet d'une pertinente actualité, n'a pas manqué d'attirer l'attention; car, plus que jamais, le Nationalisme se trouve, aussi bien à l'Intérieur qu'à l'Extérieur, à la croisée des chemins; et de ce fait, fortement décrié ou à l’extrême encensé. C'est qu'il continue du moins au Maroc et dans certains autres Pays arabes et africains, des décades après l'Indépendance, de susciter des remous tant dans les classes politiques que dans les couches populaires, entre ceux qui, s'en réclament pour avoir plus ou moins milité dans ses rangs, et ceux qui éprouvent une certaine gêne pour avoir raté, pour une raison ou une autre, ce rendez-vous avec l'Histoire, et qui dans l'impossibilité de se draper aujourd'hui d'un pan quelconque de ce prestigieux manteau, trouvent consolation et argumentation dans les étiquettes, collées par l'Occident à tout Nationalisme qui n'est pas le sien, celles d'étroit et de rétrograde.

Qu'en est-il donc de ces deux genres de Nationalisme? Et quels en sont les racines et les effets sur le comportement des Citoyens et des États, et partant sur les Relations Internationales?

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Il semble bien que le choix de ce thème ne soit pas le fruit du hasard ou d'un concours de circonstances, et qu'il ait été voulu en rapport avec la place qu'il a occupée dans la vie et l'oeuvre de Allal El Fassi, ainsi qu'avec la conjoncture politique actuelle que traverse le Pays. D'emblée le Secrétaire Général du Parti a donné le ton, en conférant au sujet, sa dimension historique, de par les composantes et les ingrédients qui ont nourri le nationalisme marocain: de la lutte pour la libération et la Démocratie aux Réformes de base pour la construction d'un État moderne, se démarquant au passage de ceux qui, dans le Passé ou dans le Présent, font de leurs intérêts personnels, le mobile central de leurs activités politiques, et jetant par la même occasion quelque doute quant à leur légitimité à exercer le Pouvoir. Eternel débat, souvent acrimonieux, entre ceux qui ont mis la main à l'ouvrage ou leurs descendants, et ceux qui se sont épargnés cette peine ou leurs rejetons!

Mais qu'importe! Le discours de M. Boucetta tape en plein dans le mille, d'abord à l'adresse des Autorités gouvernementales qu'il malmène quelque peu; puis c'est une sorte d'invitation à d'autres éléments de la classe politique pour serrer les rangs, rejeter les slogans internationalistes éculés, et travailler pour une éventuelle fusion qui n'ose pas encore dire son nom, bien que déjà ébauchée et inscrite de toute façon dans l'ordre normal des choses. N'est-ce pas que leur dénominateur commun, est précisement ce nationalisme à visage humain, porteur de messages multidimensionnels, englobant aussi bien le développement socio-économique, un enseignement qui colle aux racines du Pays et qui s'adapte à ses réalités et au progrés scientifique qu'à l'exercice harmonieux d'une Démocratie réelle répondant aux exigences du Temps, et bien ouverte sur un progrès continu et sur un perfectionnement à la mesure des impératifs du Futur.

Nationalisme Occidental

Il serait plus juste de parler ici, bien que les similitudes existent, de nationalisme européen plutôt qu'outre-Atlantique. La nation américaine, bien que considérée à juste titre comme le prolongement du vieux Continent, et son turbulent et non moins légitime enfant, n'en a pas moins constitué ce "melting-pot" dans lequel se sont fondues et confondues les diverses tribus qui ont émigré vers ces terres lointaines, à l'exception peut-être des anciens esclaves noirs qui trouvent que le triste passé de leur condition n'est pas encore entièrement effacé, et que ce "melting-pot" n'a pas fonctionné tout à fait en leur faveur. Le nationalisme américain, pétri à ses débuts de lutte pour l'indépendance, s'est gardé de pousser son sacerdoce à l'émancipation politique, sociale et culturelle de tous ses citoyens. Si celle-ci a été bien proclamée aussi en faveur les noirs, elle restera longtemps sans effets dans une société qui a institué pour dogme absolu la quête de l'argent, et érigé l'individualisme en un véritable Culte, dont l'Europe sera plus tard contaminée, et qu'elle semble affiner dans le processus de son actuelle unification. Mais dans cette Amérique l'intolérance (sauf à l'époque MacCarthy) et la xénophobie ne seront pas de son partage. D'autres maux y apparaîtront.

Nationalisme juif

Celui-ci existe-il vraiment? Certains prétendent que non, et l'assimilent volontiers au Sionisme. Il est vrai que si le Sionisme, sans son soubassement religieux, acceptable pour les Juifs et rejeté par les Autres, et pris dans sa phase pionière, pouvait être, à la rigueur, considéré comme un Mouvement de libération de l'Être et du Peuple juifs, des siècles d'oppression, de dédain et de mépris, il s'est vite mué, de par la volonté de puissance de certains de ses barons, par le jeu inhumain des vainqueurs de la première guerre mondiale devant le vide laissé par l'effondrement de l'Empire Ottoman, en un nationalisme oppresseur et xénophobe, à l'image de celui où il est né, qui l'a pourtant opprimé et dont il applique les propres méthodes à l'égard d'un autre Peuple. Le nationalisme juif, si tant est qu'il existe vraiment, saura-t-il un jour, se racheter de ces crimes, et avec l'Autonomie Interne actuelle, et demain avec l'État Palestinien Indépendant, s'élever au-dessus des contingences présentes, et retrouver une certaine "pureté" de ses origines, en se différenciant définitivement des pratiques nationalistes russes, allemandes, françaises ou serbes? Ou bien le point de ralliement restera-t-il l'ennemi commun, l'arabe et le musulman?

Nationalisme japonais

Ce nationalisme, lui aussi originellement à caractère essentiellement religieux, s'est, par la suite, de par la volonté de son divin Mikado, attelé à réveiller le pays de sa léthargie ancestrale, et à le libérer des contraintes européennes et américaines, et ce faisant, à inviter à l'imitation et au plagiat de cet Occident abhorré, à le concurrencer ensuite, puis le dépasser. Très vite l'élève a surclassé le maître, et ne tarde pas à suivre la voie de l'extrémisme, celle de l'impérialisme. Bien qu'empreint de son caractère typiquement japonais, il n'en prend pas moins chez ses maîtres occidentaux quelques uns de ses traits, pour les perfectionner à l'extrême. De petite Puissance, il en fera une grande Puissance régionale, impérialiste, redoutée de ses voisins; et de sa défaite au lendemain de la 2ième Guerre Mondiale, émergera la 1 ère Puissance à l'échelle de la planète avec laquelle il faudra désormais plus que compter, somptueuse, opulente, décide et tranchante, maîtresse de son destin et "un peu" de celui du monde. Ce nationalisme que d'aucuns n'hésitent pas à qualifier de pernicieux, parce que profondément incrusté dans l'âme japonaise, sera-t-il avec l'européen les deux composants principaux de Nouvel Ordre Mondial? Gardant cette idéologie de supériorité et d'exclusion, finiront-ils par avoir le dessus dans leur propre société avant de dominer les autres? C'est là semble-t-il, l'une des préoccupations majeures pour les années à venir.

Mais dans tout cela dira-t-on, ce Nationalisme à visage humain, a-t-il pour autant réussi dans sa démarche? Et n'a-t-il pas lui aussi, à un moment ou un autre, failli, trébuché ou écouté quelque peu les sirènes du chauvinisme? Il ne serait pas honnête de le nier; comme il ne serait pas juste non plus de fermer les yeux sur certaines "dérives" que n'ont certainement voulues ses Père fondateurs. Et c'est tout à l'honneur d'un Allal, d'un Bennouna, d'un Torres, d'un Ouazzani ou d'un Nassiri, pour ce qui est du Maroc, que d'avoir dès le début, constamment maintenu le Nationalisme marocain dans sa conception première, généreuse et humaine, malgré certaines tendances opportunistes et déviationnistes et en dépit des campagnes vicieuses de l'Internationalisme, gardant ainsi la Nation dont ils défendaient les droits, dans des rapports d'égalité avec les autres Nations, ni inférieure aux Autres, ni supérieure.

Par les temps qui courent, dira-t-on encore, et devant ce qu'il est convenu d'appeler l'accélération de l'Histoire, ce type de comportement est-il encore possible, et ne risque-t-on pas d'en être les dupes? N'est-il pas une forme d' utopie qui se brisera devant les multiples assauts, tant internes qu'externes, et devant la précipitation et l'appétit grandissant des jeunes et des moins jeunes d'aujourd'hui et de ceux de demain? Le risque pour les générations montantes est cet affaiblissement progressif de l'Identité qui les guette, qui cherche à les dissoudre dans ce creuset anonyme qu’on appelle internationalisme et qui ne peut aboutir qu'à leur propre perte. Et si d'aventure, ce nationalisme venait un jour à perdre son ancien visage de sous-bastion humaine et n'être plus ressenti qu'en termes de référence pour s’enservir envers qui de droit ou en cas de besoin, il est certain que, sur sa stèle mortuaire, ou son épitaphe retiendra qu'il a véritablement existé, mais qu’il a été trahi par ceux qui devaient le défendre! Mais ce genre de réconfort postume, peut-il en être un aujourd’hui, devant la montée des périls ?

Rabat :Juin 1994 Signé : Aissa Benchakroun

Ancien Ambassadeur

Notes

:
(1) Ce 20 ième anniversaire a été célébré à Fez le 13 / 5 / 94.

Quant à son nationalisme à elle, à cette Europe tant glorifiée et tant décriée, il s'était distingué aussi par ses racines religieuses, quand la foi alimentée par l'alliance des Papes et des Princes cimentait la ferveur et l'ardeur des combattants pour chasser les "Infidèles" et les poursuivre jusque dans leurs derniers retranchements. L'Esprit des Croisades a donc bien imprimé sa forte marque sur ce nationalisme naissant, quant à ses relations avec le monde musulman; et s'il s'est relâché avec le temps, peut-on prétendre qu'il a complètement disparu de certaines motivations actuelles, et qu'il ne se manifeste pas dans une large mesure dans sa vision simpliste et étriquée de l'intégrisme? Ce rejet à engendré forcement un sentiment de supériorité que le Temps et les Révolutions ont constamment fortifié, d'abord chez les Puissants, tels que Rois, Kaisers, Tsars ou Empereurs, puis dans leurs Peuples, qui se sont, pendant longtemps contentés d'appartenir à cette espèce humaine élue, avant de s'apercevoir que souvent leur sort était à peine plus enviable que celui des autres Peuples. Les Élites dirigeantes et les Armées ont été les instruments de cette propension à la dominations et à la suprématie, dont les conséquence ne pouvaient déboucher que sur des conquêtes outre-mer et des guerres coloniales, avec leurs cohortes de malheurs et de destructions, le tout sous le fallacieux couvert d'une prétendue mission civilisatrice. L'exacerbation de ces nationalismes, mus par de féroces intérêts et d'énormes appétits, devait conduire fatalement aux immenses ruines des deux guerres mondiales, lesquelles, à leur tour, ont conduit immanquablement à diverses révolutions dont celle des Bolcheviques, la plus pathétique parce que la plus universelle, et parce que, pendant longtemps, porteuse d'espoirs.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ces révolutions succomberont par la suite elles aussi aux démons de leur nationalisme, feront fi de leurs slogans généreux et libérateurs, et auront à coeur de promouvoir tout d'abord les intérêts égoïstes de leurs Nations, liés eux-mêmes aux leurs propres. Il en résulte ce nationalisme outrancier qui se manifeste aujourd'hui, particulièrement dans la nouvelle Russie et dans l'ex-Yougoslavie où les Hymnes à la "purification ethnique" n'ont d'égale que ceux à la gloire de leurs nouveaux dieux, un Jironowsky ou un Karadzic..

Mais la nouvelle Europe en est-elle exempte? Les tendances qui s'y manifestent de plus en plus, si elles n'ont pas le caractère de raz-de-marée, prennent pour cibles des étrangers en attendant de s'en prendre aux nationaux eux-mêmes, remettant les pendules à des décades en arrière, replongeant l'Europe, cette fois unifiée, dans son nationalisme xénophobe d'antan. Après tout, on ne sait même pas si Hilter est bien mort!! Et toutes les cohortes d'intolérance, de racisme et d'antisémitisme, défileront à nouveau dans ce vieux Continent dont les Peuples donnaient pourtant l'impression, pour y avoir réussi dans une grande mesure, de les avoir jugulées. Sa politique de fermeture hermétique actuelle, mêlée à sa crise d'émergence en tant qu'Entité puissante et écoutée, à son total rejet de l'Autre, et au Complexe socio-économico-culturel qu'Elle traîne à l'égard des U.S.A., ne fera que l'y enfoncer chaque jour davantage. Et ce "berceau de l'individualisme", du moins dans son noble sens, se transformera en négation de l'individu, au fur et à mesure que ce nouveau nationalisme deviendra plus oppresseur, d'abord vis à vis des Étrangers, puis tout naturellement de ses propres citoyens.

Ainsi comprise, et placée dans son contexte historique, cette apologie du Nationalisme ne récolte pourtant pas que des approbations et des encouragements. Elle est bien plutôt et souvent l'objet, ici et ailleurs, de vifs sarcasmes, réprobation et méfiance. Pourquoi?

Pourquoi Nationalisme marocain, arabe ou tiers-mondiste

Ce Nationalisme s'est inscrit tout d'abord, à l'échelle d'une élite, puis de toute une population, dans un élan contre les immixtions étrangères, les empiétements d'États aux visées impérialistes et colonialistes, en connivence parfois avec certains gens du Pouvoir local. Il exprimait un vaste mouvement qui allait du Maroc aux fins fonds de la Chine et du Japon, en passant par le monde arabe, et le Sud-Est asiatique. C'était une réaction de rejet de la domination étrangère, qui se couvrait pourtant de belles intentions civilisatrices. Pour certaines contrées aux assises religieuses bien solides, ce mouvement se confondait également avec la défense d'une Religion, en l'occurrence l'Islam, qui était principalement visé par les nouveaux croisés qui espéraient réussir là où leurs ancêtres avaient lamentablement échoué. De cette lutte défensive, souvent bien inégale, il en est résulté une notion moderne de la Nation islamique, ayant pour principal support ce fondement religieux qui hante encore les esprits et qui trouve sa résonance beaucoup plus auprès des Peuples qu'auprès de leurs Dirigeants. C'était donc l'élément essentiel sur lequel le Nationalisme s'est fortement appuyé et qui a constitué la sève nourricière de ses débuts.

L'état d'arriération et d'appauvrissement à tous les niveaux et sur tous les plans, qui a "invité" en quelque sorte la mainmise étrangère, allait ensuite devenir le second élément qui donnera à ce nationalisme, sa force et son dynamisme populaires, lui fournissant ainsi son fer de lance qui l'inscrira au premier rang des mouvements de libérations, une libération de tous les maux dont souffraient l'Individu et la Société, et qui lui confère dignité et respect. Inscrite dès le départ dans sa philosophie et dans sa pratique quotidienne, et bien avant que n'apparaisse ce cri de ralliement international, ce nouveau concept des "Droits de l'Homme", ce mouvement de défense a paru sous formes de lutte pour ses droits politiques, sociaux et culturels, ce qui devrait lui assurer épanouissement et solide assise populaire. Les écoles créées et entretenues à travers tout le Pays par les nationalistes, tous les nationalistes, et ouvertes aux deux sexes, furent des lieux d'enseignement certes, mais aussi et avant tout des centres d'éducation civique. Si l'amour de la Patrie y prenait une grande place, ainsi que sa culture et son apport à la Civilisation, le respect et la considération pour les autres Pays, ennemis ou amis, pour leur Histoire et leurs contributions au progrès humain, n'y étaient point exclus. Modèle enrichissant de civisme à nul autre pareil! Et il n'est pas étonnant qu'elles aient joui d'un tel prestige, et suscité tant d'inimité chez l'Adversaire, et qu'on en trouve encore les traces en honneur dans l'éducation politique chez certains Partis. C'est là que résident véritablement ses lettres de noblesse, pour ne s'être pas contenté de viser uniquement la chasse à l'Étranger, mais d'avoir également et en même temps, entamé un processus de libération du Citoyen, dans la prise de conscience de sa propre valeur et celle des autres, l'une ne pouvant aller sans l'autre.

Politique clairvoyante sur le moment, mais combien perspicace pour le futur! Car, prônant la défense des intérêts des individus, elle ne pouvait déboucher que sur la paix entre eux, une paix sociale entre les personnes d'un même pays, sans lutte fratricide ou guerre des classes. Cela ne pouvait passer non plus, que par l'entente entre Nations, c'est à dire en fin de compte, que par un internationalisme égalitaire, au contraire de celui qui était déjà à la mode, imposé par le haut et par une seule Puissance, et qui a emporté dans ses tourmentes, tant d'esprits lumineux, d'ici et d'ailleurs. C'est que leur aliénation était à son comble.

Phénomène de refus certes que ce nationalisme-là, celui d'une certaine conception des Relations Internationales qui se caractérisent par la domination des plus faibles par les plus forts! C'est qu'il contient la promesse de libération du joug de l'oppresseur ou des oppresseurs, l'espoir d'un lendemain meilleur et d'une renaissance à la vie nationale et internationale. Peut-on offrir mieux en matière de doctrine politique, et pour ce qui est de l'ouverture d'esprit et de la tolérance? Ceux qui l'ont dénigré ou ceux qui le taxent aujourd'hui de chauvin et de rétrograde, peuvent-ils proposer des modèles meilleurs? Le nationalisme passé et présent de l'Europe, de la Russie ou du Japon, offrent-ils cet idéal que recherchent tous le Peuples de la terre? Il est cependant vrai que, poussé à bout, ce phénomène peut connaître des dérives, comme ne manquent pas de nous l'offrir en spectacle certains groupements extrémistes. Mais alors à qui la faute, si le répondant regarde avec dédain la main qui lui est tendu, ou s'il tarde à se manifester? L'exemple du comportement israélien est typique à ce sujet.

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